Territoires Connectés & Durables : et si on coupait tout ?
« Doit-on couper les services énergivores dans un souci de sobriété ? Quelles approches ? Quelles solutions ? »
Dans les projets de territoires connectés et durables, et dans un contexte de tension énergétique, de nombreuses collectivités ont fait le choix d’éteindre l’éclairage la nuit. Réalité concrète et mise en place rapide par les services techniques à la demande des élus. Une démonstration de pragmatisme et d’agilité des collectivités territoriales.
Il est vrai aussi que d’après certains chiffres, le sentiment d’insécurité augmente, certains incidents peuvent se produire (chutes…), voir dans certaines zones les cambriolages augmentent.
Alors est-ce une raison pour ne rien faire ? 
Bien au contraire, cela illustre plusieurs choses :
Les collectivités sont très réactives, sous pression constante (frais de fonctionnement, cyber, réglementation) et trouvent des solutions rapides, même si certaines mesures peuvent sembler impopulaires (cf les réseaux sociaux quand les maires coupent l’éclairage).
Une première réponse binaire peut être apportée, mais les solutions de pilotage plus fines doivent être envisagées lors des remplacements en LED (pilotage au point lumineux, pilotage à l’armoire de rue, gradation, détection).
Mais alors… il faut rajouter des capteurs, des systèmes, les sécuriser, les maintenir… Cela consomme 
Est-ce bien la solution ? Il existe déjà beaucoup de solutions ayant un usage précis largement déployées (boucle au sol, détection carrefour, caméra de vidéoprotection). Et si l’une des solutions n’était pas de récupérer ces données qui appartiennent aux collectivités pour gérer plus finement ce cas d’usage de l’éclairage public. Vous allez dire c’est simple sur le papier, mais les systèmes ne le permettent pas !
L’exemple de l’éclairage est un exemple simple et clair, mais nous retrouvons cela dans tous les projets de territoires connectés et durables :
Les programmes de maintenance où les mises en place de projets doivent s’inscrire au maximum sur des produits ouverts (à minima permettant le contrôle et la maîtrise par la collectivité (SDK, API))
La notion de sobriété énergétique est une réalité à intégrer dans tous les projets dans le coût total de possession (achat, consommation, mise en place, maintenance, durée de vie, scalabilité)
Les offreurs de solution doivent systématiquement proposer des solutions qui sont le moins liées à leur société :
Tout cela reste un réél casse-tête pour les collectivités, 97% des collectivités sont des collectivités de moins de 20 000 habitants avec des moyens contraints. Comment les élus et services techniques peuvent être experts sur tout vis-à-vis des offreurs de solutions ? La solution ?? Mettre en place la technique de NEO dans Matrix avec la capacité de devenir expert sur tout…. ? 
Interroger systématiquement Chat GPT sur tout ? … Plus simplement travailler en réseau et mutualiser !
Plusieurs tendances émergent depuis quelques années :
S’appuyer sur des structures de mutualisations (informatique, numérique, électrique) qui mutualisent les solutions et garantissent des approches scalables et interopérables, tout cela à la carte. Le passage à l’échelle se fera à travers les départements, régions, interco…
Créer des communautés d’experts cross territoires (DECLIC, AVICCA, FNCRR, INTERCONNECTES, COTER NUMERIQUE…)
L’avenir est à l’ouverture des solutions sans tomber nécessairement sur full open source, la mutualisation à travers des catalogues de services validés et interopérables.
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